Connue pour transmettre la maladie de Lyme, la tique peut aussi être aussi à l’origine de bien d’autres infections. Savez-vous quelles sont les autres maladies transmises par les tiques en France ? Quels sont leurs symptômes ? On fait le point !
Avec l’arrivée des beaux jours, elles sont de retour ! Qui ? Les tiques !
Pour elles, le printemps correspond à la période d’activité maximale. Ces acariens - que l’on trouve dans les zones humides et boisées, les herbes hautes, les jardins, les parcs et forêts, mais aussi sur nos chiens ou nos chats - sont désormais connus pour transmettre la maladie de Lyme. Si toutes les tiques ne sont pas porteuses de l’infection, une seule morsure peut suffire pour contracter cette maladie. La plus grande prudence s’impose donc, car une piqûre de tique peut totalement passer inaperçue ! Il est donc indispensable de se protéger : à ce jour, 30 % des tiques en France seraient contaminées et la maladie progresse d’année en année, à travers l’Europe ainsi qu’en Amérique du Nord.
Qu’est-ce que la maladie de Lyme ou Borréliose ? Longtemps sous-diagnostiquée, cette maladie n’épargne désormais aucun pays. On sait qu’il s’agit bien d’une maladie vectorielle infectieuse, transmise par la morsure d’une tique. L’infection peut apparaître dans les 30 jours après la piqûre, d’abord sous forme d’une plaque rouge et ronde qui s’étend en cercle à partir de la zone de piqûre. La lésion de la peau peut s'accompagner de douleurs musculaires et articulaires ou de fièvre. Avec un traitement précoce, elle disparaît en quelques semaines à quelques mois. Une borréliose peut être traitée par des antibiotiques.
En l’absence de traitement de l’infection, l’évolution vers la phase secondaire n’est pas systématique mais aggrave le pronostic : elle peut devenir chronique et se diffuser de la peau à tout l’organisme. Elle donnera alors des complications qui peuvent toucher plusieurs organes (articulations, cerveau, cœur...). Le ministère de la Santé rappelle à ce sujet que peuvent apparaître des manifestations « tertiaires » de type articulaire, cutané, neurologique, musculaire ou cardiaque, plusieurs années après l’infection initiale.
Quelles sont les autres infections transmises par les tiques ? Si elle est la plus connue de toute, la maladie de Lyme n’est cependant pas la seule infection que peut transmettre la tique à l’homme. Six autres pathologies vectorielles ont été recensées en France : l’encéphalite à tique, l’anaplasmose granulocytaire humaine, la tularémie, la fièvre Q et deux rickettsioses, TIBOLA (tick-borne lymphadenopathy) et LAR (lymphangitis-associated rickettsiosis).
L’encéphalite à tiques. Principalement constatée dans l’est de la France et en particulier en Alsace, l’encéphalite à tiques est une maladie d’origine virale. Elle affecte le système nerveux central et peut causer de graves lésions cérébrales si elle n’est pas prise en charge. Les premiers symptômes ressemblent à ceux de la grippe (fièvre, maux de tête, parfois nausées et vomissements). Dans 30% des cas, ils sont suivis d’une forte fièvre et de signes d’atteinte du système nerveux central. C’est la seule maladie transmise par les tiques pour laquelle il existe un vaccin.
L’anaplasmose granulocytaire humaine. La période d’incubation dure entre 7 et 21 jours et les symptômes sont similaires à ceux de la grippe : frissons, fièvre, maux de tête… L’anaplasmose peut également s’accompagner de formes de conjonctivite, de pharyngites ou de toux. Elle est à suspecter chez toute personne à risque présentant un syndrome grippal entre le printemps et l’automne. Son traitement repose sur l’administration d’un antibiotique.
La tularémie. La tularémie est une maladie rare : on recense environ 40 cas chaque année en France. L’infection peut aussi être transmise par les rongeurs (lapins, rats…) mais aussi les moustiques ou les mouches. Après une période d’incubation de 3 à 5 jours, les premiers symptômes apparaissent : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et grande fatigue en sont les principaux. Il n’existe pas de vaccin contre cette maladie, qui est traitée par antibiotique.
La fièvre Q. Causée par une bactérie appelée Coxiella burnetti, la fièvre Q est principalement transmise par les tiques, même si son principal mode de transmission se fait par voie aérienne. La fièvre Q se manifeste le plus souvent par un état grippal. Dans 2% des cas, la maladie peut évoluer vers une forme chronique. L’infection est là aussi traitée par antibiotique.
Les rickettsioses LAR et TIBOLA (dont la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses). Dans le cas de TIBOLA, la tique provoque une escarre d'inoculation qui est entourée d'un halo rouge‚ le plus souvent au niveau du cuir chevelu. Les symptômes sont une grande fatigue et des maux de tête intenses. Le traitement de ces deux maladies se fait par la prise d’un antibiotique.
Méningo-encéphalite verno-estivale (FSME) / Méningo-encéphalite à tiques. Une infection par le virus FSME peut entraîner une méningo-encéphalite verno-estivale, appelée également méningo-encéphalite à tiques (rappelons qu’une encéphalite est une inflammation du cerveau). L’infection est souvent asymptomatique : les patients ne présentent aucun signe de maladie. La maladie évolue généralement en deux phases : apparition de symptômes d’allure grippale, suivie de troubles neurologiques, comme des maux de tête, une sensibilité à la lumière, des vertiges et des troubles de la concentration et de la marche.
Il n’existe aucun traitement spécifique pour la FSME. Un vaccin efficace est toutefois disponible.
Les tiques sont des acariens hématophages, réparties en deux familles principales. Chaque espèce possède une répartition géographique et un habitat qui lui est propre. Seules certaines transmettent à l’homme des germes pathogènes, virus, bactéries ou parasites, actuellement au nombre d’une trentaine. En raison du réchauffement climatique, les zones à risques de contamination des maladies transmises par les tiques changent et s’étendent. Alors prudence !
Comment retirer une tique ?
Vous avez une tique ? Pas de panique. La bactérie transmettant la maladie de Lyme mettrait entre 12 à 24 heures pour contaminer l'organisme de l'homme.
Voici la marche à suivre :
- Retirez la tique grâce à un tire-tique ou une pince à tique (vendus en pharmacie). Lorsqu’on utilise une pince à épiler, il faut saisir la tique au plus près de ses pièces buccales et la tirer sans la tordre. Ceci permet d’éviter de comprimer son corps, qui pourrait provoquer une injection de salive infectée. Attention à ne pas déchirer la tique, ce qui pourrait entraîner une réaction locale. Assurez-vous de ne pas avoir laissé la tête sous la peau.
- Désinfectez la plaie avec un antiseptique sans alcool.
Quelques conseils…
En climat tempéré, la contamination se produit presque toujours lors de balades en forêt, le long de routes forestières et parfois dans les jardins. Le risque d’infection est maximal au printemps et au début de l’automne. Les tiques vivant essentiellement au sol ou sur les branches basses : la protection des jambes doit donc être une priorité !
• Portez des vêtements longs, clairs et fermés (fixer le bas de pantalon dans les chaussettes)
• Pensez à emporter une ou deux couvertures lors des pique-niques pour réduire le contact avec le sol.
• Évitez les broussailles.
• Contrôlez adultes et enfants au retour de chaque promenade : les aisselles, le plis des genoux, le nombril, le cuir chevelu et derrière les oreilles. L'idéal étant de changer de vêtements et de prendre une douche : cette dernière permettra ainsi de faire tomber naturellement les tiques.
Et surtout protégez-vous en plus avec le nouveau produit Repulstick !
Après plusieurs années d’essais et de recherche, le Laboratoire Source Origine a mis au point REPULSTICK®, le premier auto diffuseur nomade nouvelle génération qui protège contre les tiques et les moustiques.
REPULSTICK® est issu de la fusion des polymères et des huiles essentielles, dont l'Eucalyptus Citronné et le Géraniol, reconnues pour leurs activités anti-insectes et anti-parasitaires.
Il se compose d’une pastille répulsive et d’un support qui se porte au poignet et/ou à la cheville.
REPULSTICK® apporte ainsi une alternative 100 % naturelle assurant une protection de 360 heures en continu ou 45 jours, à raison de 8 heures par jour.
Convient aux enfants à partir de 6 ans.