REPULSTICK - NEWS N°6 - JUIN 2020  

Le saviez-vous ? Après avoir passé l’hiver en hibernation, cachées dans l’humus ou la litière de feuilles mortes des forêts, les tiques se remettent en mouvement dès le début du printemps, parfois plus tôt si les températures grimpent. Or les températures de plus en plus douces - voire chaudes - dans de nombreuses régions ont d’ores et déjà permis aux tiques de sortir de leur léthargie. Elles constituent une source croissante de problèmes et s’en protéger efficacement devient indispensable.

Avec la fin du confinement, les Français redécouvrent les joies des sorties en forêt ! Mais la prudence est de mise car rappelons que la tique est vecteur de maladies potentiellement graves comme l'encéphalite à tique ou la maladie de Lyme. Cette dernière, en l'absence de traitement antibiotique, peut provoquer des atteintes cutanées, musculaires, neurologiques et articulaires très invalidantes. 

Quand et où vous pourriez être piqué par une tique ?

Les tiques piquent principalement au printemps et en automne. Mais attention ! Il est malheureusement possible d’être piqué en toutes saisons.

N’oublions pas que ces charmantes bestioles prolifèrent autant dans les sous-bois ou à la campagne, qu’en pleine ville, à la faveur des nombreux parcs et jardins.

Quelles sont les mesures de prévention « barrières » prioritaires ?

  • porter des vêtements couvrants, si possible dans des tons clairs pour bien les repérer
  • enfiler les bas de pantalon dans les chaussettes
  • porter un chapeau ou une casquette
  • éviter la sieste à même le sol 
  • pour les pique-niques : prévoir une nappe ou une grande serviette. 

Une application de signalement très efficace

En 2017, un programme de « Sciences Participatives » a été lancé par la directrice de recherche à l'INRAE : baptisé CITIQUE, il a permis de créer une "tiquothèque" de 20 000 spécimens dans laquelle les chercheurs peuvent "piocher" pour mener leurs projets d’étude.

La démarche est la suivante : si vous vous êtes fait piquer, envoyez l'animal par la poste au laboratoire. La tique est alors étudiée, classée, répertoriée et archivée. Et il n'est pas rare de découvrir de nouvelles espèces ! Depuis 2017, le programme CITIQUE a enregistré 17 730 signalements de piqûres sur l'homme et 5 800 chez l'animal.

En parallèle, via un smartphone ou un ordinateur, l’application citique.fr permet de signaler la présence de tiques, d’enrichir la collecte de données et d'établir une carte des risques suivant les régions. Dans sa dernière version, cette application collaborative comporte des fonctionnalités nouvelles, ergonomiques et faciles à utiliser pour les citoyens. Dès juillet 2020, il sera également possible de signaler que l’on n'a pas été piqué, au retour d’une balade dans une zone potentiellement infestée ! 

LA solution préventive contre les tiques: REPULSTICK®, 1er auto-diffuseur antiparasitaire naturel

Cet auto diffuseur nomade nouvelle génération protège contre les tiques et les moustiques Aédès. Ses actifs contiennent 100% d’huiles essentielles naturelles produites en France, dont l’Eucalyptus Citronné et le Géraniol. Il se compose d’une pastille répulsive et d’un support qui se porte au poignet et/ou à la cheville.

REPULSTICK® assure une protection de 360 heures en continu ou 45 jours, à raison de 8 heures par jour. Dans les zones très infestées, n’hésitez pas à utiliser deux REPULSTICK®, par exemple un au poignet et un à la cheville.

 

Malgré toutes ces précautions, si l’on a été piqué par une tique, que faire ?

Tout d’abord, vérifiez l’ensemble de votre corps : une inspection en bonne et due forme est essentielle : en priorité les zones chaudes et humides du corps qui sont les endroits privilégiés pour les piqûres (plis des jambes, des bras, nombril, organes génitaux, oreilles et cuir chevelu).

 

Si une tique est repérée, il faut agir vite ! Les crochets attrape-tiques (disponibles en pharmacie) sont recommandés mais à défaut, utilisez une pince à épiler. Le bon geste consiste à saisir la bête au plus près de la peau et de la tirer en la faisant pivoter dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, pour éviter qu'une partie de l'animal ne reste accrochée.

Une fois la tique extraite, le plus simple est de la coller sur un morceau de ruban adhésif puis de la jeter.

Ensuite désinfecter la zone de la piqure.

Dernière étape, et non la moindre : la surveillance de la zone de piqûre, pendant au moins un mois, afin de détecter l’éventuel développement d’un « érythème migrant ». Premier signe clinique d’une borréliose de Lyme, si il apparaît, allez consulter votre médecin. 

Rappelons que chaque année plus de 25.000 personnes seraient touchées en France par la maladie de Lyme.

La recherche contre les tiques n'a pas encore débouché sur un vaccin mais plusieurs pistes sont étudiées, dont certaines centrées sur le génome, avec l'idée de mettre au point de nouveaux « acaricides ». A suivre !